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26 mai 2008

Le défi énergétique

terre_petrole


La production d’énergie est à l'origine d'à peu près 2/3 des émissions de gaz à effet de serre (GES). La lutte contre le réchauffement climatique passe donc par une modification notable et nécessaire des comportements en matière d’énergie. La difficulté étant, compte tenu des objectifs du sommet de Johannesburg, de répondre aux besoins croissants en énergie de l'ensemble de la population, tout en réduisant les émissions de GES.

DÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE...

Jusqu'à présent, les pays de l'OCDE représentaient 60% de la consommation énergétique mondiale ; en 2030, ils n'en consommeront plus que 47%. Les pays en développement (notamment l'Inde et la Chine) voient leurs besoins en énergie augmenter rapidement et considérablement ; une hausse qui aura un impact non moins considérable sur l'environnement (des spécialistes ont estimé l'augmentation des émissions de GES de 27 Gt de CO2 aujourd'hui à 42 Gt en 2030).
On utilise aujourd'hui, principalement, 3 sources d'énergies fossiles : le gaz naturel (22 %), le pétrole (36 %) et le charbon (25 %). Ces énergies, par définition épuisables, sont également d'importantes émettrices de GES : le charbon émettrait 341 gCO2/kWh, le fioul domestique 270 gCO2/kWh et le gaz naturel 231 gCO2/kWh.
En France, grâce à l'importante part du nucléaire (79 % de l’électricité produite), la production d'énergie n'émet que 60 gCO2/kWh, contre 370 pour la moyenne européenne. La France affiche de ce fait 6,2 tCO2/hbt émis contre 8,4 au niveau européen. Néanmoins, ces taux restent largement supérieurs aux objectifs… Le dernier rapport du GIEC recommande une réduction des émissions de GES comprise entre 25 et 40 % d’ici 2020. Pour parvenir à cet objectif, les pays doivent impérativement diversifier leurs ressources énergétiques, maîtriser leurs dépenses et parvenir à des économies moins carbonées.

...ET ÉCONOMIES MOINS CARBONÉES

Si une transition brutale des énergies carbonées aux énergies non carbonées n’est pas réaliste, une diversification des mix énergétiques s'impose, passant notamment par le développement des énergies renouvelables. L’Union européenne table sur 20% d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie d’ici 2020, afin de réduire de 20 % les émissions de GES par rapport au niveau des émissions en 1990.
Une autre piste d’action est la maîtrise de l’énergie ; non seulement au niveau de l'énergie elle-même (en construisant des usines nouvelles générations plus performantes, en utilisant la cogénération, en améliorant l’efficacité du matériel de distribution…), mais aussi en agissant sur les secteurs fortement générateurs de GES : l’industrie, le transport et l’habitat. Si globalement, ces secteurs ont sensiblement amélioré leur efficacité énergétique, l’effort a été annulé par l’évolution des modes de vie (augmentation du nombre de véhicules en circulation, logements plus grands…). Aujourd’hui, des solutions technologiques sont disponibles pour aller plus loin mais nécessitent une impulsion politique forte pour être développées.

Lire l'article complet sur le site actu-environnement

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